Les 9 vertus du Karaté-Do et les Lois du Bushido

Les 9 vertus du Karaté-Do et les Lois du Bushido

Les 9 vertus du Karaté-Do et les Lois du Bushido ; même Combat.

 

 1 : L’Honneur : Meiyo.

2 : La Fidélité : Chujitsu

3 : La Sincérité : Makoto

4 : Le Courage : Yuki

5 : La Bonté : Shinshetsu

6 : L’Humilité : Kyoken

7 : La Droiture : Tadashi

8 : Le Respect : Sonchoo

9 : Le Contrôle De Soi : Seigyo.

Quelques définitions avant de commencer :

Bushi : Guerrier, samurai

Bushido : Le bushido est le code des principes moraux que les samouraïs étaient tenus d’observer.

Budôka : Expert en Arts Martiaux suivant les principes du Bushido.

Comment expliquer que le Karaté attire toutes les générations ? Des jeunes enfants aux Séniors, cet Art martial semble répondre aux besoins et aux attentes de chacun. Pour répondre à cette question complexe tout en restant simple, nous pouvons nous référer aux 9 vertus du Karaté-Do cités ci-dessus, qui rappellent efficacement ce que cet Art apporte à ces pratiquants.

La voie du Bushido, (La voie martiale du guerrier), possède des lois semblables à ces 9 vertus du Karaté-Do, et en donne ses bienfaits pour le corps et l’esprit. Les voici :

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– L’honneur – Meiyo :

Au Japon, les enfants sont élevés avec un sentiment aigu de l’honneur, leurs parents manifestent eux-mêmes un attachement plus grand à l’honneur qu’à la vie. L’honneur, qualité essentielle, établit notre attitude et notre manière d’être vis-à-vis des autres.

C’est une intense conscience de la valeur de dignité personnelle. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable.

 

– La fidélité – Chujitsu :

Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans ses paroles et dans ses actes. Le sentiment de fidélité a, dans le BUSHIDO, une importance capitale. De nos jours, ce lien a évolué, tout au moins dans certaines civilisations occidentales, mais il n’a pas pour autant disparu. Les principes directeurs du BUSHIDO restent toujours vrais, mais doivent être adaptés à des situations nouvelles. Dans les Arts Martiaux, les relations de professeur à élèves possèdent le grand idéal humaniste traditionnel. Son application dans la vie tout entière offre un large champ de réalisation des principes du BUSHIDO. Il convient donc que les ceintures noires s’en inspirent, le respectent et le vivent.

 

– La sincérité – Makoto :

Lors du salut du karatéka au début et à la fin des cours ou des compétitions, vous exprimez cette sincérité. Le mensonge et l’ambiguïté engendrent la méfiance qui est la source de tous les désaccords. Dans les Arts Martiaux, le salut est l’expression de cette sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui veut être authentique. Confucius, philosophe Chinois, disait :  La sincérité est la fin et le commencement de toutes choses, sans la sincérité, rien n’existerait. 

 

– Le courage – Yuki :

La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. Confucius définit ainsi le courage :  Sachant ce qui est juste, ne pas le faire démontre l’absence de courage. Donc, le courage est de faire ce qui est juste. Un homme vraiment brave garde toujours sa sérénité et sa lucidité. Dans les catastrophes, les dangers, les souffrances, la mort, il tente de garder la maîtrise de soi.

 

– La bonté et la bienveillance – Shinshetsu :

Vertu de base selon Confucius, la bonté et la bienveillance dénotent une grande humanité. Elles nous incitent à l’entraide, à être attentifs à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie. La bienveillance inclue l’amour, l’affection pour les autres, la sympathie et la noblesse des sentiments. La bienveillance peut exister sans échange mais elle reste un sentiment constructif, fait de compréhension et d’amitié, une des formes de la bonté. La bienveillance est aussi l’indulgence pour les lacunes et défaillances d’autrui, et un encouragement pour les aptitudes naissantes.

 

– La modestie et l’humilité – Kyoken :

Les relations enseignant-élève sont impossibles sans modestie. Le Karateka devient l’ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son ego. L’orgueil et la vanité freinent considérablement l’apprentissage de ce code. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.L’homme vraiment modeste ne désire pas s’abaisser, mais simplement s’apprécier, selon la vérité et la justesse, avec sincérité et honnêteté. Enfin, il est important de savoir apprécier, respecter et aimer la valeur chez les autres, amis ou ennemis, et parfois les prendre pour référence.

 

– La droiture – Tadashi:

La droiture est le précepte le plus incontestable de tout le code du Bushi. C’est suivre la ligne du devoir, sans jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité en sont les piliers. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. Quelles que soient ses qualités, ses faiblesses, ou sa position sociale, savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le  sacré  est le premier devoir d’un Budoka, car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits. Rien n’est plus repoussant à un Bushi que de traiter en secret et d’agir par traîtrise. La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui.

 

– Le respect – Sonchoo :

Sans modestie, aucun respect n’est possible, sans respect aucune confiance ne peut naître. Sans confiance aucun enseignement ne peut être donné, ni reçu. Cette attitude de respect doit s’étendre au dojo, ou l’enseignement est donné, et la voie recherchée. Les anciens dans l’étude, les grades élevés, les débutants, doivent être l’objet du respect passif et actif de la ceinture noire. A son tour, en cela, il doit être un modèle. Il faut surtout éviter la critique et le dénigrement des autres, car cette néfaste habitude a pour but inconscient de se louanger soi-même.  Un tel est ainsi. , cela sous-entend ;  Je ne suis pas comme lui . Rabaisser autrui est un moyen facile de se grandir : C’est de la prétention inconsciente. C’est seulement en travaillant sur ce qui nous manque qu’on peut s’améliorer. Pour respecter les autres, il faut pouvoir résister à ses propres émotions d’irritation, de colère, de désir, de peur, etc… Dans le BUSHIDO cela est connu comme le contrôle de soi.

 

– Le contrôle de soi – Seigyo :

Une grande partie de l’apprentissage du karaté est basé sur cette vertu. Le contrôle de soi représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct si cela est bon. C’est l’un des principaux objectifs de la pratique des Arts Martiaux car il conditionne beaucoup notre efficacité. Certains disciples du BUSHIDO peuvent atteindre un haut degré de douceur pacifique grâce au contrôle, tel Ogawa :  Quand les autres disent du mal de toi, ne rend pas le mal pour le mal, mais réfléchis que tu n’as pas été non plus toujours fidèle dans l’accomplissement de tes devoirs .

 

Cet article est tiré du site du club ASF karaté-do. Je vous conseil d’aller y faire un tour j’y ai trouvé de nombreux articles intéressant.
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Eric

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